En dépit des apparences, le zèbre est bien rayé blanc sur noir !

Une récente étude de l’embryon zèbre a en effet démontré qu’au début de son développement le zèbre était complétement noir, et que ce n’était qu’entre la troisième et la cinquième semaine de développement que des stries blanches apparaissent. Ces rayures blanches apparaissent donc grâce au gène Alx3, dont la fonction est d’inhiber l’action de la protéine responsable de la production de mélanine (un pigment biologique foncé.)
Ainsi, les rayures du zèbre sont des zones où les poils et la peau du zèbre ont été dépigmentés. Quant à leurs fonctions, malgré la théorie populaire du camouflage, les scientifiques n’en ont validé aucune ! Pas moins de huit hypothèses circulent sur la fonction des rayures, toutefois, l’hypothèse privilégiée dans le monde scientifique actuel est celle qui affirme que les rayures du zèbre le protègent contre les piqûres des mouches Tsé-Tsé, insecte auquel l’animal est extrêmement sensible. Les rayures polarisent la lumière dans des directions différentes et perturbent ainsi la vision des mouches qui utilisent la polarisation de la lumière pour s’orienter. Un zèbre uni présenterait donc plus de risque de se faire piquer par une mouche Tsé-Tsé qu’un zèbre rayé, tels que nous les connaissons aujourd’hui.
Et surtout, les rayures du zèbre sont propres à chaque individu et sont différentes de chaque côté de l’animal, brisant le mythe de la symétrie du zèbre, un peu comme les empreintes digitales chez l’Humain.